LE JOURNAL CÉLÈBRE SES 82 ANS CETTE ANNÉE.
IL EST NÉ LE 15 MAI 1942.
Il y a 82 ans, des fonctionnaires, membres de l’Association des employés civils, ont voulu répondre à un besoin important d’information et ont fondé un bulletin à l’intention des fonctionnaires pour les informer sur les divers aspects qui pouvaient influencer leur vie professionnelle, culturelle et sociale. Il se nommait LE CONTACT.
Il faut se remettre dans le contexte de 1942, en pleine guerre, sous le règne de Monsieur Adélard Godbout, premier ministre. Le gouvernement du temps comptait alors 18 ministères et 6 commissions, dont la plus populaire était la commission des liqueurs, et environ 3 000 fonctionnaires faisaient partie de la fonction publique du Québec. Le budget consacré aux traitements et dépenses des employés était de l’ordre de 3.1 millions.
Donc, en 1942, les moyens de communications étant limités, comparés à ceux d’aujourd’hui, des hommes et des femmes ayant une vision et faisant office de précurseurs ont uni leurs efforts, ont poursuivi leur idée, et aujourd’hui nous bénéficions du fruit de leur travail.
Il faut admettre que ça n’a pas dû être toujours facile. Parce que dans les années 40, 50, et 60, les administrateurs du Journal devaient être en contacts constants et directs avec le bureau du premier ministre, et souvent avec le premier ministre lui-même.
Quand l’histoire nous décrit les tempéraments des premiers ministres tels messieurs Godbout, Duplessis et Lesage, il a sûrement dû y avoir des retraits stratégiques, des murmures et des lamentations. Si les murs du Parlement pouvaient parler, que de commentaires juteux pourrions-nous entendre.
Ce journal qui n’a jamais été un journal de combats ni d’opinions, a quand même piloté certains dossiers ayant eu des incidences sur la vie professionnelle des fonctionnaires. Entre autres :
– l’argumentaire justifiant les augmentations de salaires, qui étaient décrétées par le premier ministre lui-même;
– la diminution de la semaine de travail de 5 ½ jours à 5 jours et de 45 heures à 40 heures;
– la sécurité de l’emploi, après un changement de régime;
– le chauffage dans les bureaux, durant la période hivernale.
Il est faut préciser que l’Association des employés civils occupait dans ce temps-là, le champ des relations de travail parce que les syndicats n’étaient pas encore nés.
Mais ce qu’il est important de retenir, c’est la continuité. Cette continuité qui a été, est et sera au service des employés du gouvernement du Québec. Cette continuité qui est maintenant une tradition bien implantée, doit demeurer une préoccupation constante pour bien servir son lectorat.
Aujourd’hui, Le Journal est bien engagé dans le 3e millénaire, car le monde des communications est toujours en constante ébullition. Qui aurait pensé, il y a seulement 20 ans, que l’art de la conversation entre parents, collègues et amis se pratiquerait aussi de façon électronique. Quant aux journaux, ils ont survécu à l’ère du numérique et coexistent très bien avec les médias électroniques. D’ailleurs les statistiques de distribution des grands quotidiens le démontrent bien.
Après 77 ans d’existence, notre périodique Le Journal assume bien sa jeunesse. Le cap est toujours maintenu sur la mission, le but et les objectifs à atteindre, par la publication d’articles provenant des ministères et organismes sur des sujets diversifiés se rapportant autant à la modernisation de la fonction publique qu’à la valorisation des tâches effectuées par les employés de la fonction publique, pour n’en nommer que quelques uns.
Note Journal est présentement distribué dans 496 point de services dans les bureaux du gouvernement, sur tout le territoire du Québec. Le Journal est la seule publication qui rejoint l’ensemble des employés du gouvernement.
Les perspectives d’avenir du Journal sont prometteuses, car il offre à ses lecteurs un contenu varié et toujours en rapport avec les thèmes d’actualité et les préoccupations de l’heure.
Enfin, permettez-moi de remercier ceux et celles qui nous apportent une précieuse collaboration :
Les dirigeants politiques et administratifs des ministères et des organismes qui encouragent Le Journal;
Tous nos partenaires annonceurs qui publient dans notre Journal. Je vous invite à les encourager;
Il faut mentionner que ces deux prospères institutions ont été fondées par l’Association des employés civils. La Mutuelle des fonctionnaires et la Caisse Desjardins des fonctionnaires.
Les nombreux employés du gouvernement qui collaborent au Journal et sans lesquels il n’y aurait pas de périodique;
Le conseil d’administration actuel de l’Association des employés du gouvernement du Québec, qui sont des personnes dévouées, disponibles, de bonne volonté et d’un commerce agréable. C’est un réel plaisir de travailler avec eux;
Et enfin, tous celles et ceux qui s’approprient et font la promotion de ce périodique.
Alors, toutes et tous ensemble, souhaitons un joyeux anniversaire au Le Journal.
Gérald Germain